Une etude d’une ONG norvegienne publiee le 14 janvier montre que les principales applications de rencontre tel Tinder, Grindr ou encore OkCupid partagent avec des annonceurs les donnees personnelles de leurs utilisateurs.

Une commode qui pourrait bien s’averer illegale.

Quoi De surcroit prive que le orientation sexuelle ? Pour les applications de rencontre les plus populaires de l’instant, la question ne merite apparemment aussi jamais d’etre posee. D’apres 1 recent rapport du Norwegian Consumer Council, une ONG basee a Oslo, Tinder, Grindr mais aussi OkCupid n’hesitent gui?re a partager les informations de leurs utilisateurs aupres d’entreprises publicitaires. Parmi les precisions divulguees : age, adresse IP, geolocalisation puis des « criteres de selection » choisis par des usagers, qui correspondent souvent a votre orientation sexuelle.

« Hors de controle »

L’institution norvegienne a principalement etudie le cas de Grindr, l’application de rencontre destinee aux hommes homosexuels et bisexuels la plus populaire au monde. Resultat : le service transmet en moyenne a une douzaine d’entreprises privees Plusieurs details concernant ses utilisateurs, dont leur pseudonyme « officiel » et des codes permettant de les identifier (et donc de des cibler) plus sans probli?me au regard de un orientation sexuelle et d’un ensemble de precisions accumulees a partir de un profil. Leurs coordonnees geographiques – latitude et longitude exactes – sont egalement transmises a ces entreprises… qui seront elles-memes susceptibles de nos partager avec d’autres entreprises, indique le rapport.

Le logo de Grindr. Credits : MichaelSpasari / Wikimedia (CC).

Autre exemple, l’application OkCupid a partage aupres d’une firme de marketing digital des precisions pour le moins sensibles sur ses utilisateurs, tel 1 origine ethnique et leur niveau de consommation de drogues, grace a 1 questionnaire soumis systematiquement a ses nouveaux inscrits. Comme le releve le New York Times, OkCupid comporte 300 « partenaires publicitaires » auxquels il va i?tre susceptible de revendre ce type d’informations.

« A chaque fois que vous ouvrez une appli tel Grindr, des acteurs publicitaires recoivent toutes ces donnees »

Intitulee « Hors de controle : De quelle fai§on les consommateurs paraissent exploites par l’industrie d’la publicite sur internet », l’etude montre ainsi De quelle fai§on beaucoup de societes de ciblage publicitaire parviennent a exploiter nos informations personnelles de millions d’utilisateurs. Le mecanisme est le meme que dans de multiples autres affaires du meme genre : des conditions d’utilisation opaques et complexes, des cases de « consentement » a tel ou tel partage de precisions cochees par defaut dans les parametres… et des publicites « personnalisees » qui surgissent comme par miracle dans l’application un individu concernee, au regard de l’ensemble de ses actions ainsi que ses preferences (du reste ceci reste defini comme tel).

« A chaque fois que vous ouvrez une appli tel Grindr, des acteurs publicitaires recoivent ces precisions GPS, les identifiants de l’appareil et meme claque que vous utilisez une appli de rencontre gay, denonce l’activiste autrichien Max Schrems dans un communique comptables relaye via l’AFP. C’est une violation insensee des droits europeens de confidentialite des usagers. » bon nombre de societes de ciblage publicitaire en question seront inconnues du grand public mais certains seront aussi la propriete de firmes reconnues comme Twitter, souligne via ailleurs le militant.

Actions en justice

Un partage de precisions qui constitue une pratique courante, mais n’en demeure gui?re moins opaque… et potentiellement illegale. Aux Etats-Unis, une loi bien juste entree en vigueur dans l’Etat de Californie prevoit que les entreprises ayant recours a cette categorie de confortables puissent permettre a leurs utilisateurs de mettre 1 terme « sans probli?me » au partage de donnees auquel ils seront soumis. Notre RGPD europeen interdit quant a lui aux entreprises du numerique de collecter des precisions jugees meilleures applications de rencontres sans gluten sensibles (origine ethnique, orientation sexuelle…) via leurs utilisateurs sans avoir requis au prealable 1 consentement « explicite ». Or cette « facilite » cela caractere « explicite » du consentement seront loin d’etre evidents au regard de l’actuel fonctionnement des applications de rencontre.

C’est vraisemblablement Notre raison dans le but de laquelle l’association norvegienne a d’ores et deja depose plusieurs plaintes a Oslo, au cadre d’eventuelles violations une loi europeenne sur la question une protection des precisions. Une coalition americaine d’associations de consommateurs a egalement annonce avoir envoye des lettres a toutes les differentes autorites de reglementation federales et etatiques, des exhortant a enqueter pour connaitre si les pratiques de ces entreprises violaient la loi.