Les ordinateurs quantiques deja commercialises paraissent plutot lents

N’importe qui n’est nullement d’accord sur l’etat de l’informatique quantique.

Pour certains, elle demeure un concept largement theorique soutenu par des experiences timides ; pour d’autres, c’est une technologie bien reelle et accessible a condition d’avoir 15 millions de dollars a lacher a La Societe canadienne D-Wave.

En realite, de petites nuances suffisent a departager ces positions. L’ordinateur quantique a usage general, qu’on pourrait decrire tel une version super-rapide et super-sure des machines auxquelles nous sommes habitues, sera alors loin. Pourtant, le systeme 2000Q de D-Wave reste bel et bien un genre d’ordinateur quantique base sur une forme de calcul appelee “recuit simule quantique” (en anglais “Quantum annealing”). Attention, i§a ne sera jamais un ordinateur quantique a usage general. Cependant, il fera des trucs quantiques.

La vraie question reste : ces trucs quantiques ont-ils la moindre importance ?

En d’autres termes, la becane de D-Wave est-elle vraiment plus pratique qu’un ordinateur traditionnelle ?

Un article publie une telle semaine dans le Physical Review Letters suggere que le recuit simule quantique n’est pas plus pratique que les methodes de calcul de l’informatique traditionnelle etant donnees les conditions thermiques du monde reel. Tameem Albash et ses collegues de l’Universite de Californie du Sud ont effectue une etude thermodynamique tout d’un ordinateur a recuit simule quantique et decouvert qu’il est severement limite par sa temperature de fonctionnement tres basse. A de tels niveaux de froid, soutient l’article, il va i?tre peu probable que la machine turbine de maniere optimale.

Le abonnement black singles recuit simule quantique est un paradigme de programmation qui exploite des tendances naturelles d’un systeme quantique. D’ordinaire, il resout des problemes d’optimisation. Imaginez que vous bataillez avec une grosse equation herissee de variables ; De quelle fai§on pouvez-vous J’ai resoudre de sorte qu’elle recrache des plus petites variables ? Parce qu’elles seront soumises en permanence aux fluctuations quantiques, les particules sont capables de connaitre de multiples etats divers en tres peu de temps libre. L’idee, c’est qu’elles peuvent donc etre utilisees pour reperer les variables optimales de votre vilaine equation en un clin d’oeil.

Une machine a recuit simule quantique reste donc moins un “ordinateur” au sens ou on l’entend qu’un optimiseur quantique. Reste qu’en tant que systeme base sur les lois d’une mecanique quantique, Il semble conforme a Notre definition de l’informatique quantique. Ce que cherchent a connaitre Tameem Albash et ses coequipiers, c’est si cette categorie d’informatique quantique coi»te tripette.

Leur conclusion : lorsqu’une machine a recuit simule quantique reste confrontee a votre probleme trop important, elle bloque. A temperature fixe, la distance de “saut” ou de fluctuation de la particule retrecit a mesure que d’autres particules seront ajoutees au systeme. Cela signifie que l’ordinateur “s’embourbe” : il ne est en mesure de explorer qu’une gamme de solutions restreintes dans un laps de temps libre inchange. C’est devenu moins efficace.

Dans un article, les chercheurs de l’Universite de Californie du Sud affirment que leur analyse cadre au milieu des des resultats experimentaux de l’ordinateur D-Wave. Elle cadre egalement avec d’anciens travaux qui n’ont nullement ete capables d’identifier d'”acceleration quantique” dans les machines a recuit simule quantique.

Cela ne veut pas dire necessairement que D-Wave et le recuit simule quantique seront condamnes. Notre debat n’est nullement fini. De precedents resultats negatifs n’ont gui?re empeche Volkswagen le numero un mondial une defense Lockheed Martin d’investir dans un ordinateur quantique D-Wave. Acceleration quantique ou gui?re, ces engins seront des betes de course bien commodes pour appliquer des algorithmes quantiques a votre probleme coriace.

Albash et le equipe notent que leurs travaux ne signifient gui?re qu’un ordinateur a recuit simule quantique reste incapable de decrocher l’acceleration tant convoitee ; seulement, ajoutent-ils, y parvenir alors que des machines progressent va demander des solutions techniques encore et puis difficiles. On a donc le droit de rester sceptique vis-a-vis de D-Wave. En fait, c’est aussi le strict minimum.