Attention, ca va un brin effrayer les utilisateurs de Tinder et Happn.

Kaspersky est une societe russe de cybersecurite que le grand public connait beaucoup pour le tres populaire antivirus. Ce que le grand public sait moins, c’est que Kapersky publie regulierement des rapports plus ou moins affolants sur l’etat de la cybersecurite dans le monde.

Mardi 24 octobre, trois chercheurs de l’entreprise ont publie un ratio i  propos des vulnerabilites des applis de rencontre. Toutes sortes de techniques ont ete imaginees Afin de nos faire parler. Diverses paraissent d’une consternante simplicite. D’autres, en revanche, requierent 1 background solide en hacking.

Les experimentations ont ete effectuees sur neuf applications proposees sur Android et iOS : Tinder, Bumble, OK Cupid, Badoo, Mamba, Zoosk, Happn, WeChat et Paktor. Dans Ce texte, nous relayerons uniquement nos renseignements relatives a Tinder, Bumble, Happn, Badoo et OK Cupid – celles que les Francais connaissent l’ideal.

Retrouve-moi si tu peux

L’etude de Kaspersky commence en douceur avec une pratique legale et repandue, quoique mesestimee : la fouille compulsive dans notre vie numerique de son interlocuteur. Notre stalking, donc.

Dans votre domaine, Tinder, Bumble et Happn seront de fort mauvais eleves. Dans respectivement 60, 50 et 100 % des cas, nos chercheurs ont reussi a retrouver un interlocuteur concernant Facebook ou LinkedIn en utilisant simplement un prenom associe a la place de travail ou a la formation academique.

En revanche, l’operation stalking s’est revelee impossible sur Badoo et OK Cupid puisque aucune de ces renseignements sensibles n’apparait sur le profil. Etrangement, des chercheurs precisent que la recherche inversee dans Google Images n’a nullement ete d’une tres grosse utilite. Il s’agit pourtant d’une fonctionnel prisee des stalkeurs et qui possi?de fait ses preuves.

Attrape-moi si tu peux

J’ai demonstration continue crescendo en s’attaquant a la geolocalisation. C’est une fonctionnalite que les utilisateurs de Tinder et Happn connaissent bien : en fonction de des modalites variables, les 2 appli indiquent a quelle distance se deniche l’interlocuteur. Fonctionnalite excitante s’il en est.

Mes chercheurs affirment qu’en tatonnant un brin, c’est possible d’avoir une idee de l’endroit ou se trouve la personne que l’on souhaite geolocaliser. Il y a pour i§a une maniere de faire, certes laborieuse mais a portee de chacun : “faker” ses coordonnees GPS (avec l’appli Fake GPS Location, Prenons un exemple). Commence aussi le jeu du chaud-froid : en fakant, on voit si l’on se rapproche ou si l’on s’eloigne de sa target. Evidemment, votre n’est gui?re une technique au millimetre. Mais au moment oi? aussi.

Dans le meme ordre d’idee, 01Net expliquait en juillet soir comment 2 chercheurs francais en securite avaient code, http://www.besthookupwebsites.org/fr/jswipe-review en deux jours tout juste, un petit programme permettant de suivre des utilisateurs de Happn a la trace. Pour votre Realiser, ils avaient utilise des “agents virtuels” qui utilisaient de fausses coordonnees GPS.

Pirates du c?ur

Dans la deuxieme partie du rapport, les chercheurs ont experimente des techniques plus avancees qui correspondent davantage a l’image que l’on s’fait du bon hacking.

Dans la part “interceptions”, on apprend que la plupart precisions vont pouvoir etre interceptees sans trop de difficultes. Sur Tinder, notamment, 1 pirate peut, a condition d’etre via le meme reseau, observer des images qui s’echangent. Sur la version Android de Badoo, le pirate va facilement acceder aux coordonnees GPS des utilisateurs.

Mes applis de rencontre paraissent aussi des coffres-forts renfermant des archives desfois sensibles. Les trois chercheurs affirment que i  propos des versions Android de Tinder, Bumble, OK Cupid, Badoo et Happn, un delicieux hackeur est en mesure de avoir acces a toutes les correspondances passees et, eventuellement, a toutes les photos ayant ete echangees. Magnifique boulevard pour le blackmailing.

Mes bonnes resolutions

L’equipe de Kaspersky donne quatre conseils en fin d’article pour eviter les mauvaises surprises :