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Ailleurs.

Alraune Tenbrinken

Bonjour tout le monde et l’ensemble de. Moi, c’est AL, 55 annees, gui?re toutes faire mes dents a l’identique du clavier auquel il manque des touches (mais J’me debrouille), venue avec i  votre logis raconter des histoires [+]

Elle me dit de ne pas avoir fonctionnement sugardaddymeet peur et serre ma main tres fort. II sera alors tot, Au moment n’est nullement leve. Pourtant nous marchons depuis beaucoup plus. Depuis que nous avons quitte le bar. Noctambules. Elle m’avait regarde. Elle m’avait tellement regarde. Je crois que j’avais. Je ne sais plus ce dont J’me souviens. Cela y avait le long bar cire, rouge, et ces murs jaune violent. Or maintenant le paysage. Quel paysage ? Rien a voir avec ici, il fera si sombre. Elle me guide. Ferme. Decidee. Je n’ai pas peur du noir. Qui parle ? Qui crie ? Qui hurle ? Je n’ai pas peur du noir. Ce ne sont jamais faire mes mains qui tremblent. Je crois qu’elle se retourne. Sans doute elle me regarde i  nouveau. Est-ce moi qui hurle ? Elle a serre ma main si fort j’ai entendu des os craquer. Mes doigts seront poisseux. Du sang ? Du sang. Et puis voila que quelque chose tourne autour de nous. Plusieurs yeux. Tous ces yeux qui nous observent. Ce seront les yeux ? Je voudrais pouvoir rire : s’il se met a pleuvoir nous allons etre trempes.

J’essaye de le lui dire. Mais elle demande tellement de choses. Elle me parle des accidents. Elle me parle des retards. Et de ceux qui ont oublie qu’elle a forcement tant a faire. Je n’ai nullement le temps de repondre. Je ne sais jamais sur quoi je marche. Le sol est inegal. Ce n’est aucune la terre. Ce n’est nullement du beton. C’est une chair. D’une chair entassee la. Nous marchons sur des ventres, peut-etre, c’est mou.

Elle a serre ma main si extri?mement qu’elle va rester la dans la sienne, le sang qui seche va finir par nous souder. Au moment oi? arriverons-nous ?

Des heures et des heures de votre nuit qui n’en finit pas. Elle me dit que l’idee lui est venue du nom du bar. Elle ne me cherchait nullement et c’est moi qui l’ai trouvee. Neanmoins, je ne crois plus desormais que bien cela ait votre but. Un sens ? Le bas le bas devant derriere quand nous sommes passes au travers aussi bien je serais pendu au plafond m’en rendrais-je vraiment compte ?

Chaque pas devient plus ardu. Ma tete a heurte quelque chose. Un mur ? Un arbre ? je n’y vois toujours rien. Et cette nuit qui n’en termine nullement. Une nuit de vide.

Une nuit sans sons, sans odeurs. Pourtant la nuit, oh, quoi ?

Notre nuit sent la nuit.

Je crois que le jour ne se levera gui?re. Le jour ne se levera plus. Lentement, si lentement que je m’en suis tout juste apercu depuis un des ? Je ne sais nullement. Des trucs. Des choses nous frolent en murmurant. Je ne comprends nullement un langage. Cela commence a faire froid. Je voudrais bien m’arreter, un peu bien, mais elle me traine, m’entraine i  chaque fois plus loin. Mes doigts seront engourdis, ma tete me fait souffrir, elle n’a gui?re cesse de parler. Et maintenant elle repete forcement la meme phrase. Je ne peux aussi gui?re l’interrompre, je crois bien qu’elle ne m’entend gui?re. Voila que celui-ci commence a pleuvoir.

Des petites boules de lumiere dansent devant faire mes yeux. J’ai fatigue et les elancements dans ma tete. Je n’arrive plus a avancer. Elle continue de tirer dans mon bras. Elle force, force et force bien. Je tombe. Quelque chose remue au sol, s’agrippe a faire mes jambes, mes hanches, mon cou. Ca va etre n’importe quoi. Je n’ai pas peur qu’elle me laisse la. Je voudrais m’allonger, mais elle me tire le bras si extri?mement. Je n’irais gui?re plus loin. Je le lui dis. Je lui dis que je ne peux gui?re. Que je ne pourrais plus. Elle n’y prete aucune attention. Je ne vois plus rien, mais je le sais. Mes jambes s’enfoncent, s’enracinent. La bete autour de moi (un insecte ?) se detache, grimpe concernant le dos, j’ai une des pattes au sein des cheveux. Enfin elle cesse de me trainer en avant. Dans 1 sursaut j’ai envie me redresser. J’entends les genoux ceder. Je les entends, je ne sens rien. Rien sinon votre main dans la mienne et la bestiole qui te prend ses aises entre les epaules. Une autre arrive, se pose sur mon bras tendu. Je ne peux aussi nullement souffler dessus, je n’ai plus d’air, plus de souffle. Je ne respire plus. Je sais bien que je ne suis jamais fond. Rien de bien ca n’est normal. Mais ca ne fait pas grand chose je vais m’y faire : elle ne va plus lacher la main.